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Secrets d'alcôves vol4
Chapitre 27 : Jeux d’eau
Le soleil matinal et le chant des oiseaux éveillèrent les deux amants enlacés.
La chambre ressemblait à un champ de bataille, des vêtements éparpillés partout et un lit complètement dévasté témoignaient de la violence et de la passion qui avait régné en cette nuit extraordinaire.
André se sentait heureux comme jamais, elle était là, blottie nue contre lui ; il avait rêvé de ce moment mille fois et c’était encore plus délicieux en vrai !
Ce matin, il avait envie de prendre son temps, de laisser parler tout l’amour qu’il avait pour elle. Tendrement, il caressait sa chevelure éparpillée sur l’oreiller, son épaule et son bras. Rien que de la douceur. Oscar gardait les yeux clos et profitait de cet instant magique et suspendu dans le temps. Elle se sentait devenue femme, et le bonheur de se sentir aimée ainsi l’emplissait de plénitude.
Ils passèrent la matinée ainsi, l’un contre l’autre tout simplement. Ils se murmurèrent mille choses, serments d’amours et de bonheur. Ils étaient simplement heureux et le temps restait suspendu, moments rares et magiques où deux amants laissent enfin parler leurs cœurs si longtemps condamnés au silence.
Puis vers midi, ils s’habillèrent. Rosalie avait tout prévu et avait déposé là des vêtements normaux pour André, il ne lui restait que sa robe de moine, il avait donné tout le reste et ses habits ordinaires étaient restés au monastère…
Débarbouillés et habillés, nos deux tourtereaux se rendirent à la cuisine où Bertille avait préparé le repas. Les autres avaient déjà mangé, Rosalie était sortie et Antoine vaquait aux écuries.
Oscar et André déjeunèrent gaiement sous le regard bienveillant de la vieille gouvernante.
Le repas fini, ils décidèrent d’aller chevaucher ensemble en bord de mer.
Comme à l’accoutumé, la plage était déserte. Ils galopèrent jusqu’aux rochers de la falaise du pic.
C’était un endroit magnifique, semblable aux falaises d’Étretat. L’érosion avait découpé la pierre pour y dessiner des contours fantasmagoriques.
Ils s’arrêtèrent dans cette crique isolée. Oscar avait chaud et décida d’aller prendre un bain de mer. Sous le regard médusé d’André, elle ôta tout ses vêtements et entra dans l’eau, totalement nue…
La mer, à cet endroit, était enfermée dans une sorte de crique et les vagues étaient presque inexistantes. Perché sur le rocher, André pouvait admirer la superbe sirène qui nageait dans les eaux cristallines. Le soleil posait des étoiles sur la surface ondoyante, donnant un côté irréel à la vision merveilleuse.
La contemplation ne dura pas longtemps et le jeune homme plongea lui aussi dans le plus simple appareil.
Oscar était d’humeur joueuse s’amusa longtemps à filer entre les doigts du bel éphèbe. Elle avait toujours nagé tout habillée, et sa nudité lui donnait une agilité incroyable dans l’eau. Telle une sirène, elle ondoyait dans l’eau, tournant avec malice autour du jeune homme. André n’avait qu’une idée, attraper le joli poisson, mais il était bien maladroit dans l’eau, face à cette blonde anguille.
Il finit tout de même par l’attraper, à moins que la belle se soit laissé prendre…
Ses lèvres avaient un goût de sel, et ses baisers, celui du miel. Oscar était collée contre lui et encerclait sa taille de ses longue jambes. Il était prisonnier !
Elle s’accrochait à lui comme une pieuvre, dévorant sa bouche et ondulant son corps au rythme lent des vagues. Elle sentait contre elle le sexe de son amant, durci par le désir et l’excitation. Elle relâcha son étreinte et les deux amoureux rejoignirent la plage de sable tiède la main dans la main.
Oscar se coucha sur le sable, André s’agenouilla face à elle et la contempla un instant. Elle resplendissait, les gouttes d’eau semblaient des étoiles sur sa peau blanche. La brise marine lui donnait la chair de poule.
Puis il se coucha sur elle, en elle, collé à elle. Les gémissements d’Oscar se mêlaient au bruit de l’eau et des mouettes. C’était si bon !
À présent, c’est lui qui imposait son rythme, la pénétrant profondément et avec vigueur. Elle caressait son dos, enfonçant parfois les ongles sous les salves de plaisir.
Loin de tout, Oscar se laissait aller et criait de plaisir sous ce corps lourd et viril.
La verge dure allait et venait en elle, il lui embrassait le cou, les lèvres, les seins, tout n’était que fougue et passion. La vitesse et la puissance augmentaient. Elle bougeait sous lui, tantôt écartant les cuisses tantôt les resserrant, tout en ondulant avec sensualité. Elle comprenait de mieux en mieux les règles du jeu et chaque mouvement d’André provoquait un mouvement chez elle. Leurs corps se répondaient et leur cris se mélangeaient.
Vint la jouissance, elle d’abord puis lui. Et le silence se fit dans la crique.
Chapitre 28 : Adieu la Normandie
Le séjour en Normandie se poursuivit dans le bonheur et la douceur de vivre. Oscar et André vivaient pleinement leur amour, entre moments de tendresse simple et élans passionnés.
Rosalie, loin d’être triste, était heureuse de les avoir réunis.
Le mois d’août arrivait à son terme et les préparatifs du retour au Manoir des Jarjayes avançaient.
C’est avec Nostalgie que la jeune fille fit ses malles, à la veille du départ. Elle avait vécu ici de belles heures et le séjour resterait gravé à jamais dans son cœur.
Le retour à Versailles signifiait pour elle l’acquittement de sa dette envers la Marquise de Merteuil. Le filtre avait tenu ses promesses, à elle de tenir les siennes, mais la jeune fille ne se réjouissait pas de sa future étreinte avec la Marquise. Certes la Merteuil était une amante experte et offrait la perspective d’une nuit de jouissances et de plaisirs, mais cette femme lui inspirait a la foi répulsion et attirance. Madame de Merteuil était une perverse dangereuse et Rosalie ignorait si elle retrouverai sa liberté, comme promis, ou si la diabolique aristocrate parviendrait à refermer le piège sur elle.
Rosalie avait pactisé avec le diable, c’est ainsi qu’elle voyait les choses.
Oscar aurait voulu vivre ainsi à jamais, à la seule pensée de Versailles et ses obligations, elle se sentait lasse et triste.
Le retour au Château familial et la proximité du Général allaient compliquer sérieusement les choses pour elle et André.
La belle Colonel se voyait confronté à mille problèmes auxquels elle n’avait pas pensé, toute à sa joie de vivre enfin selon sa nature.
Aucune solution n lui venait à l’esprit et elle se sentait un peu perdue.
André aussi était soucieux, il allait devoir retourner vers une autre forme de secret. Il aurait tant aimé vivre leur amour au grand jour, épouser Oscar… hélas, sa condition de domestique lui interdisait ce rêve. Pourrait il partager son bonheur avec Grand-Mère ? Il valait mieux lui taire à elle aussi, qu’il serait difficile de lui cacher cela !
Au petit matin, la lourde berline prit le chemin de Versailles. Le voyage s’annonçait chaud et long.
Chacun, perdu dans ses craintes et ses doutes, restait muré dans le silence. Tous revoyaient les images magiques de leurs séjour, des étreintes enflammées aux ballades main dans la main sur la plage ensoleillée.
Le silence ne fut que rarement brisé, et ils n’échangèrent que des banalités.
Grand-Mère leur réserva un accueil chaleureux. Toute la maisonnée avait été retournée par la vieille gouvernante qui tenait à fêter come il se doit le retour de nos trois amis.
Madame de Jarjayes trouva sa que fille avait une mine resplendissante, elle était plus belle que jamais. Rosalie aussi avait embelli durant ce mois d’absence. Décidément l’air marin semblait avoir de merveilleuses vertus !
Le Général était absent, parti en manœuvres militaires pendant un mois dans le sud, ce qui arrangeait plutôt Oscar. Elle ne se sentait pas de taille à affronter le regard incisif de son père. Il était si perspicace qu’il aurait pu soupçonner quelque chose.
Après une collation, l’interrogatoire de grand mère et les amabilités de rigueur, chacun pus enfin rejoindre ses appartements pour se reposer du voyage.
Ce jour-là-là-là, Rosalie avait eu d’étonnantes nouvelles de Madame de Merteuil par Madame de Jarjayes.
Intrigante sans vergogne, la Merteuil avait fini par être démasqué.
La vérité avait éclaté sur les agissements de la Marquise ; une terrifiante affaire de libertinage et de manipulations sur les personnes de Mademoiselle Cécile de Volanges et de la Présidente de Tourvel, le tout avec la complicité du libertin Vicomte de Valmont, avait été révélé, créant un énorme scandale.
Madame de Tourvel s’était laissé séduire par le libertin Vicomte qui agissait sous l’emprise de la Marquise. Elle avait perdu tout honneur et s’était laissée mourir. Cette femme vertueuse et droite avait tout révélé de l’infâme complot à sa meilleure amie, Madame de Volanges. Le scandale avait éclaté et la Marquise était tombée en disgrâce sous les huées des toutes l’aristocratie. Madame de Merteuil, rejeté de tous, vilipendé partout, avait été contrainte de se retirer dans un couvent et privée de tous ses titres.
La douce Rosalie ne fut pas étonnée d’apprendre la chose, bien qu’elle feignît la surprise devant Madame de Jarjayes. Elle savait que cette femme était diabolique et manipulatrice. Pourtant, elle lui devait la plus belle nuit de sa vie.
Quelques jours après leur retour, Rosalie décida de rendre visite à madame de Merteuil dans sa retraite monastique.
Cloîtrée dans une minuscule cellule de religieuse, elle ne voyait personne. Sa chute l’avait brisée. Elle qui était au plus haut, elle qui avait puissance et richesses, elle n’était à présent plus rien. Pas même un ami pour la réconforter. Elle était devenue une paria. Grandeur et décadence…
Rosalie ne la reconnu pas, tant son visage avait changé. Sous le choc de sa disgrâce, ses cheveux étaient devenus complètement blancs, et elle avait vieilli de dix ans, son regard était vide et sans force. Sa mise était modeste, une simple robe de toile sombre, pas de bijoux, les cheveux simplement attaché sur la nuque.
Lorsqu’elle vit la jolie Rosalie dans l’embrasure de la porte, la Merteuil n’en crut pas ses yeux. Qui aurait pu croire que cette fille reviendrait à elle.
-« Pourquoi es-tu venue ? Tu viens toi aussi te régaler de ma déchéance ? dit elle d’une voix rauque et cynique.
- Non. Je viens vous voir pour vous remercier du cadeau que vous m’avez fait.
Incrédule la femme l’écoutait avec attention.
-Votre potion a marché, vous avez tenu votre promesse et je vous en remercie, c’est tout. » La jeune fille allait se retirer, quand une voix feme et doucereuse, une voix qu’elle connaissait bien lui dit : « Et toi, tiendra-tu la tienne ?
Elle se retourna, la femme qui était en face d’elle semblait avoir changé. Elle se tenait droite, la tête haute. Son regard était à nouveau dur et perçant, un sourire sec soulevait le coin de ses lèvres. La Merteuil était redevenue elle même.
-Je n’ai pas oublié, répondit Rosalie, mais à présent je suis libre de dire non. Je ne souhaite pas vous obéir encore. Vous êtes finie, vous n’avez plus aucun pouvoir sur moi ni sur personne.
-Crois tu ? Crois tu vraiment que je n’ai plus aucun pouvoir. Tu m’es redevable, c’est grâce à moi si tu as pu avoir ton petit Colonel ! Et si je lui disait tout ?!
-Non, je ne cèderais pas. Vos menaces n’y changeront rien. Qui vous croirait ? Je nierait tout, et on me croira moi. Vous n’êtes plus crédible et vous le savez. Vous êtes pathétique, pitoyable. Je pensai que vous auriez changé, que vous auriez compris la leçon, mais non, vous serez toujours la même. Vous méritez ce qui vous arrive et je ne vous pleins pas.
Je suis venue par principe, à présent je m’en vais.
-Non ! Ne t’en va pas, ne m’abandonne pas ! Pas toi ! » C’était une femme suppliante et à genoux qui s’accrochait à elle. Elle l’entourait de ses bras, frémissante et désespérée. Le masque était retombé et toute son humanité se montrait enfin.
Rosalie se sentait forte, elle avait les cartes en main. À présent c’est elle qui tenait cette femme en son pouvoir. C’était une sensation extrêmement déstabilisante et grisante.
La Merteuil lui serait la main et la couvrait de baisers et de caresses. Elle la suppliait : « Laisse moi encore une fois sentir ton doux parfum. Je t’en supplie, laisse moi encore une fois te toucher… juste une fois » Rosalie prit soudain conscience que cette femme ne la désirait pas seulement, elle l’aimait, à sa manière à elle. Elle l’avait manipulé, mais elle l’aimait. Cette femme l’aimait…
Sans un mot, Rosalie ferma la porte à clef, ôta son chapeau et défit le nœud de son corsage.
Chapitre 29 : La dette est payée
Les mains fébriles et avides fouillaient les dentelles et délaçaient totalement le corsage. Les seins blancs de la jeune fille jaillirent à la lumière, pointant leurs tétons roses et durcis avec arrogance. La Merteuil, émerveillée, plongea son visage dans le creux parfumé. Elle reniflait cette peau douce et souple avec volupté. Ses deux mains caressaient vigoureusement les deux seins ronds tandis que ses lèvres goûtaient ces fruits au goût de sel avec voracité.
Rosalie fermait les yeux et restait adossée au mur, jamais elle n’avait été désirée avec une telle force. Chaque mouvement de lèvre et de langue semblait vouloir la dévorer toute entière.
Elle réalisait à présent qu’elle avait désiré ce moment. Elle voulait aussi sentir ces caresses à nulles autres pareilles. La Merteuil la dégoûtait et l’attirait, c’était ainsi. Elle avait le sentiment de s’abandonner une dernière fois au diable, comma pour laisser parler une fois encore la part sombre de son hérédité. En cet instant, elle était une Polignac plus qu’en tout autre.
Les mains de la Merteuil fouillaient à présent dans ses jupes et les remontèrent. Elle dévorait les tétons roses, les suçait, les mordillait avec délice alors que ses mains cherchaient sous les jupons légers d’une robe d’été. Elle agrippa les cuisses, les fesses puis insinua nerveusement ses mains entre les cuisses, fourrant sans ménagement ses doigts dans la corolle humide.
Rosalie se laissait faire, elle ne bougeait pas, aucune étreinte de sa part. Elle prenait du plaisir et voulait simplement prendre.
La Merteuil s’agenouilla à nouveau et, enfouissant son visage sous les jupes relevées, entreprit de consommer d’autres gourmandises.
La jeune femme écartait les cuisses, elle sentait la langue experte s’insinuer en elle, provoquant des frissons et des salves de plaisirs. Elle se délectait de ces caresses et jouissait de chaque instant en silence. Pas un murmure ne s’échappait de ses lèvres entrouvertes. Elle voulait garder tout pour elle, ne rien partager. La vision de cette femme à ses pieds, qui ouvrageait entre ses jambes l’excitaient aussi beaucoup. Le pouvoir qu’elle se sentait sur elle était réellement plaisant. Elle semblait donner à la Merteuil ce qu’elle voulait, mais à l’intérieur, elle prenait, elle s’empiffrait d’un plaisir égoïste et intense.
La langue et les doigts de la Merteuil maintenaient un rythme insoutenable, et Rosalie sentait ses jambes défaillir sous elle. Elle voulait plus, et se laissa glisser au sol. Couchée sur le dos, elle écartait largement les cuisses, laissant à la Merteuil toute latitude pour la conduire à l’extase. L’autre colla alors sa bouche tout entière sur le sexe moite et odorant, pénétrant l’orifice d’une main, caressant les fesses légèrement relevées de l’autre. Elle la mangeait à pleine bouche, et Rosalie ondulait ses hanches pour accentuer son excitation et accompagner son plaisir. Elle se caressait les seins et se mordait les lèvres pour ne pas crier. La Merteuil lui mordillait le clitoris et le suçait. Rosalie défaillait, son plaisir était énorme, elle jouissait comme jamais. L’autre senti ce sexe jouir, la contraction des lèvres sur ses doigts, mais elle continua son festin, prolongeant l’extase de Rosalie au-delà de tout, puis arrêta enfin la torture extatique.
Des râles essoufflés résonnaient dans la pièce. La jeune fille restait mollement allongée sur le dallage frais.
Soudain, les caresses reprirent et les mains cherchèrent à la soulever, à la retourner. Rosalie se laissa faire et se retrouva à plat ventre sur le sol. Ses seins nus, la fraîcheur, un vrai délice. La Merteuil caressait ses cuisses, ses fesses, puis les écarta pour y glisser son visage. Rosalie lâcha un petit cri de surprise, un petit murmure, avant de se laisser aller sous la douceur de cette caresse nouvelle au goût d’interdit. Jamais elle n’aurait imaginé ressentir autant de plaisir à se faire caresser un tel endroit. La langue fouineuse se promenait sur le petit anneau de chair rose et la jeune fille s’agenouilla, relevant son bassin pour lui offrir un accès plus aisé encore. Cette bouche insatiable lui ouvrait la porte vers d’autres jouissances, et les doigts avaient repris leur danse au bas de son ventre, caressant à l’unisson le sexe frissonnant.
Rosalie perdait toute conscience de l’endroit, du temps, la terre ne tournait plus et seule comptait la jouissance incroyable qui commençait à poindre dans ses entrailles. L’extase vint rapidement, dépassant la précédente, laissant la jeune femme pantelante sur le sol.
Elle se releva lentement, avec difficulté. Tout tournait dans sa tête et elle avait peine à retrouver ses esprits. En silence, elle se rhabilla, remit sa coiffure en place. Elle prenait le temps de mettre de l’ordre dans sa mise. Arrangeant ses cheveux et son chapeau. Ses jupes étaient froissées. La Merteuil était là, assise et l’observait, ne perdant pas une miette de chacun de ses gestes. Rosalie ne la regardait pas, c’est comme si elle n’était plus là.
Elle tourna la clef dans la serrure et sorti, sans un mot, sans un regard.
La porte close la Merteuil resta là, seule dans cette chambre emplie du parfum de Rosalie. Une larme coula sur sa joue, la seule de sa vie qui ne fut pas feinte.
Fin
Épilogue
Ma fic se termine ici, mais avant de mettre le mot fin en bas de ma prose, je vous offre quelques scènes « coupées ».
Voici donc en guise d’épilogue les BONUS CACHÉS de « Secrets d’Alcôves » !
(l’astérisque * marque les parties coupées au montage ☺ )
ATTENTION, ROMANTIQUES ABSOLUES S’ABSTENIR !
BONUS N°1
Chapitre 28 : (Dernière) Nuit normande, nuit gourmande… (l’astérisque * marque les parties coupées au montage ☺ )
C’est avec Nostalgie que la jeune fille fit ses malles, à l’avant veille du départ. Elle avait vécu ici de belles heures et le séjour resterait gravé à jamais dans son cœur.
Le retour à Versailles signifiait pour elle l’acquittement de sa dette envers la Marquise de Merteuil. Le filtre avait tenu ses promesses, à elle de tenir les siennes, mais la jeune fille ne se réjouissait pas de sa future étreinte avec la Marquise. Certes la Merteuil était une amante experte et offrait la perspective d’une nuit de jouissances et de plaisirs, mais cette femme lui inspirait a la foi répulsion et attirance. Madame de Merteuil était une perverse dangereuse et Rosalie ignorait si elle retrouverai sa liberté, comme promis, ou si la diabolique aristocrate parviendrait à refermer le piège sur elle.
Rosalie avait pactisé avec le diable, c’est ainsi qu’elle voyait les choses.
*La jeune fille fut tirée de ses pensées brutalement. On frappait à sa porte. C’était Bertille. Oscar lui avait demandé de lui envoyer Rosalie.
Curieuse et inquiète, Rosalie se rendit à la chambre d’Oscar. Elle frappa à la porte, Oscar lui demanda d’entrer.
Les volets étaient mi-clos et les fenêtres ouvertes. La senteur du chèvrefeuille qui grimpait sur la façade côté cour du manoir envahissait l’espace. Il ne semblait y avoir personne.
Le bruit du verrou de la porte la fit se retourner.
Oscar était là, adossée à la porte. Elle ne portait rien qu’un peignoir de soie dont elle n’avait pas noué la ceinture. Sa peau nue semblait luminescente, dans la lumière bleutée de ce soir d’août.
Estomaquée, Rosalie ne pus articuler une parole, elle essaya néanmoins de parler, mais la belle Colonel s’approcha d’elle et posa son doigt sur ses lèvres.
C’est alors qu’André sortie de l’ombre, il était vêtu à la manière d’Oscar.
« Rosalie, j’ai confié à André notre brève liaison, dit simplement Oscar. Je lui ai aussi dit que tu me manquais énormément. J’aime André… Mais j’éprouve aussi pour toi une attirance indéniable et non dénuée de sentiments. Pour cette ultime nuit en Normandie, j’ai besoin de vous deux.
André est d’accord… et toi ? »
Rosalie mit un temps avant de comprendre. Elle regarda Oscar, puis André, dont le membre nu et dressé ne laissait aucune équivoque.
La proposition était tentante ! Son cœur battait la chamade et elle murmura un timide « oui ».
Oscar la prit alors par la taille et la colla contre elle. S’en suivit un long et langoureux baiser qui réveillait en Rosalie le désir brûlant qu’elle avait tout juste su étouffer. Elle se laissait aller dans les bras d’Oscar, quand elle senti des mains se poser sur ses épaules. Elle se retourna, André se tenait derrière elle. À son tour il la prit par la taille et l’embrassa, tandis qu’Oscar défaisait les lacets de sa robe…
La jeune fille fut dévêtue ainsi, se laissant embrasser et délacer par l’un et l’autre à tour de rôle. Plus les vêtements tombaient au sol, plus les mains couraient sur sa peau frissonnante. Elle embrassait Oscar et sentait les lèvres d’André sur son cou et ses épaules. Il posait ses mains sur ses seins ronds, la belle militaire posait les siennes sur ses fesses. Le plaisir était double et Rosalie se laissait aller entres ces quatre bras pour un plaisir doublement délicieux.
Embrassée et caressée de toute part, Rosalie fut entraînée vers le lit. Oscar s’allongea, l’entraînant avec elle, André les suivit. Oscar et Rosalie, enlacées, s’embrassaient avec fougue. La timidité du début était loin et la jeune fille retrouvait toute la passion qui avait été la sienne sur le carrelage de la cuisine bien des jours avant.
Elle se régalait à nouveau d’Oscar et sentait dans son dos les mains douces et viriles du bel André qui caressait sa peau. Le jeune homme était collé à elles et caressait aussi bien l’une que l’autre tout en goûtant de sa langue la nuque et les épaules de Rosalie. Enivrée par tant de frissons et plaisirs, Rosalie semblait vivre un rêve de sensations érotique sans nulles autres égales.
Elle se tourna pour embrasser André, puis de nouveau se tourna vers Oscar et entreprit de lui dévorer les seins avec gourmandise. Le jeune homme continuait ses caresses tout en embrassant la belle Oscar.
Rosalie descendait imperceptiblement vers le bas ventre d’Oscar, pour finalement atterrir entre ses cuisses. La belle militaire gémissait sous les caresses d’André et la langue curieuse de Rosalie, elle écartait largement ses jambes pour mieux accueillir Rosalie. André laissa un moment Oscar et porta à nouveau son attention sur Rosalie. Agenouillée devant Oscar, la jeune femme présentait une cambrure très excitante, de plus elle ondulait du bassin tant la caresse qu’elle prodiguait à Oscar l’excitait aussi. Le jeune homme s’approcha et lui caressa les fesses, Rosalie murmura de plaisir sous ce contact inattendu. Les deux jeunes femmes gémissaient et André adorait ça. Placé derrière Rosalie, André la caressait avec douceur, touchant chaque partie de ses fesses et de son sexe sans s’attarder, provoquant une ondulation plus soutenue et une attente insupportable. La jeune femme se cambrait plus encore et écartait maintenant les cuisses, offrant à André la vision de son sexe humide. Il frotta un moment sa verge durcie sur la toison moite, elle adora cette caresse et plus elle ressentait de plaisir, plus sa langue et ses doigts trouvaient de caresses délicieuses pour Oscar.
André entra alors en elle, brusquement, arrachant un cri de plaisir à Rosalie. Oscar observa alors son bel amant chevaucher la jeune femme, qui avait de nouveau collé ses lèvres sur son sexe avec encore plus d’avidité.
Loin d’être jalouse, elle était excitée à cette vue, d’autant plus qu’André la regardait dans les yeux, d’un regard brûlant comme de la braise.
La langue de Rosalie tournoyait à présent au rythme des hanches d’André, ce sexe chaud et dur qui allait et venait en elle lui donnait un plaisir si intense ! D’une main André tenait ses fesses fermement, de l’autre il lui caressait le clitoris, augmentant sa jouissance. Rosalie accélérait le va et viens de ses doigts et mordillait délicieusement le clitoris de la belle colonel, qui gémissait de plus en plus fort. Les trois corps ainsi imbriqués ondulaient sur le même rythme et les trois amants gémissaient de concert sous les salves de plaisir. Oscar jouit la première, puis Rosalie et enfin André. Les corps se relâchèrent et s’écroulèrent mollement sur le lit défait.
Pour Oscar, ça n’était pas fini, elle voulait plus. S’approchant d’André, elle se coucha sur lui et l’embrassa langoureusement. Avec lenteur, elle enfouissait profondément sa langue en lui, plaquant son corps contre le sien et frottant sa toison affamée contre le sexe mou et vide du jeune homme. La stimulation habile ne tarda pas à agir et le membre se gonflait doucement sous le délicieux frottement. Lorsqu’il fut assez dur, elle écarta ses cuisses et guida de la main la verge raide vers l’étroite fente qui la convoitait. Plaquée contre lui, les cuisses serrées sur son bassin, Oscar offrait la plus étroite des caresses à son amour. Ses hanches bougeaient avec lenteur et ses baisers profonds accentuaient encore le délice.
Leurs gémissements sortirent Rosalie de sa rêverie. Alanguie à leur côtés, elle les regarda longuement et senti la chaleur envahir à nouveau son ventre. Ses yeux fixaient avec fascination les deux corps soudés l’un à l’autre et sa main descendit imperceptiblement vers sa toison chaude.
Oscar se redressa doucement, chevauchant à présent d’un rythme plus rapide son André. Son buste dominait fièrement André.
Rosalie enfonçait ses doigts dans sa vulve, les yeux fixés sur la sculpturale beauté qui se dressait près d’elle, tout en caressant ses seins. Elle aimait les regarder s’aimer, prendre du plaisir ensemble. C’est alors qu’Oscar croisa le regard de Rosalie sur elle. Elle se cambra d’avantage, ses seins provocants caressés à pleines mains par André. Elle regardait toujours Rosalie dans les yeux, passant sa langue sur ses lèvres entrouvertes, puis elle posa sa main sur le genou de Rosalie. La jeune femme s’approcha au plus près du couple et Oscar se pencha et entra ses doigts dans la toison chaude de Rosalie. Elle ondulait toujours sur André et caressait avec insistance le sexe palpitant de la jeune femme. Puis elle arrêta et se pencha vers son amant, quelques secondes après, elle se coucha tête-bêche sur Rosalie et enfouit son visage entre ses cuisses brûlantes. Rosalie s’empara des fesses de la jeune femme et repris les caresses entreprises plus tôt.
André les observa un instant, puis se plaça derrière Oscar et la pénétra doucement et entrepris un lent va et viens. Rosalie continua sa caresse et lécha les fruits défendus des deux partenaires. Ainsi prise, Oscar sentait son plaisir décuplé. La verge d’André conjugué à la langue de Rosalie lui donnaient un plaisir inouï. Elle gémissait, les lèvres toujours plaquées contre l’étroit orifice qui vibrait sous elles.
Rosalie jouit avec force sous la langue de sa belle militaire. Oscar se releva un peu et Rosalie se dégagea de cette posture pour se mettre dans l’autre sens sous Oscar alors qu’André oeuvrait toujours derrière elle. Les deux jeunes femmes s’embrassèrent, Rosalie caressa la belle et André accéléra le rythme.
La jouissance vint pour les deux partenaires, Rosalie plongeant ses yeux au plus profond de ceux d’Oscar, partageant presque leur extase.
Épuisés, les trois partenaires s’écroulèrent et s’endormirent imbriqués les une dans les autres.
Au milieu de la nuit, Rosalie se leva, Oscar s’éveilla, et essaya de la retenir. Rosalie posa son doigt sur les lèvres d’oscar et lui murmura « Merci ».
Et elle rejoint ses appartements pour la nuit.
(Le chapitre se terminerait ici, la fic reprenant dans un nouveau chapitre avec le texte déjà publié)
Bonus 02
J’ai décidé d’arrêter ma fic sur Madame de Merteuil, c’est un choix purement scénaristique. Il me semblait logique de commencer par elle et de terminer par elle du même coup.
J’aurais pu continuer l’histoire lors d’un chapitre 30, qui nous dévoile un peu la suite des évènements entre Oscar et André.
Les indécrottables fans d’Oscar et Dédé rêveront d’une scène torride teintée de romantisme entre nos deux amants dans les murs de Jarjayes. Que nenni ! J’ai dans mon esprit tortueux et pervers des idées bien plus drôles et imaginatives…
*Chapitre 30 : Quand on pratique l’abstinence voilà ce qui arrive…
Le retour à la vie quotidienne entre Versailles et le Manoir des Jarjayes ne fut pas sans difficulté, loin de là.
Obsédée par l’idée d’être découverte ou surprise, Oscar évitait presque André ! À peine lui octroyait elle quelques baisers et étreintes.
Le jeune homme se sentait frustré, et quelque peu abandonné par sa belle amoureuse.
La jeune femme vivait dans la peur permanente de voir son secret découvert, et craignait de laisser trop ses émotions et son bonheur transparaître. C’est pourquoi elle s’interdisait la moindre faille et refusait de s’abandonner dans les bras de son bel amant.
Bien sûr, la situation était inconfortable au possible, son désir et son amour grandissaient chaque jour un peu plus.
Les jours et les semaines s’écoulèrent et André s’impatientait. Oscar n’était jamais prête et le fuyait. Elle l’assurait de son amour mais refusait de se donner à lui. C’est comme si toutes leurs étreintes enflammées en Normandie n’avaient pas existées.
Rosalie sentait la tension qui régnait, André se confia même à elle. Elle tenta de parler à Oscar, mais celle ci se fermait à toute évocation de la chose et faisait mine de ne pas comprendre ou souhaitait en venir la douce jeune fille.
La situation était inextricable.
André suivait toujours Oscar à Versailles. Il l’accompagnait partout. Les jours s’écoulaient et André semblait toujours plus dans la lune. Il était tellement en manque d’Oscar que la moindre chose provoquait le désir.
La voir commander ses hommes, droite et cambrée, Oscar à cheval dans la cour du château, ses hanches ondulants au rythme du pas de sa monture ; tout prenait des tournure érotiques et obsédantes.
Un soir ils se retrouvèrent seuls dans les arcades des quartiers des gardes. La journée était finie et Oscar devait passer dans ses quartiers avant de rentrer.
Pris d’une envie irrépressible, André plaqua soudain la jeune femme contre le mur et l’embrassa violemment. Oscar se débattit. Fou de désir André l’attira derrière la première porte qu’il trouva, l’armurerie donc. Il verrouilla derrière lui et étreignit passionnément la belle. Oscar résista, mais les baisers torrides d’André la firent rapidement céder et elle s’abandonna enfin dans les bras du bel André.
N’y tenant plus le jeune homme fouilla sous la veste d’officier et glissa sa main sous la chemise. La poitrine d’Oscar était bandée afin de ne pas être visible. Trop serrée pour être défaite, la bande interdisait toute caresses. Il prit alors son poignard à sa ceinture et coupa le rempart d’étoffe. Oscar n’avait pu l’arrêter, André était sous l’emprise d’un désir furieux qui décuplait ses forces.
Les seins jaillirent hors de la veste militaire et André s’empressa d’y goûter. Il était affamé et comptait bien s’enivrer complètement d’elle.
Estomaquée, la jeune femme se laissait faire, partagée entre la peur d’être vue, l’envie de résister et les frissons qui avaient pris possession de son corps.
André menait la danse et laissait libre cours à sa folle passion.
Il retourna Oscar, la plaqua contre les caisses de munition, il défit les boutons de la culotte de son uniforme et baissa le vêtement. Les fesses rondes et tant désirées apparurent enfin. Déboutonnant à son tour son habit, il pénétra brutalement la jeune femme, lui arrachant un cri de plaisir. Oscar était submergée par l’excitation et la violence. À son grand étonnement cette brutalité soudaine lui plaisait et avait jugulé la peur. Elle se laissa donc totalement aller et profita enfin du plaisir qui montait en elle. Ses seins frottaient la caisse de bois et les coups de bassin virils et profonds lui apportaient une jouissance incroyable. Elle gémissait sans retenue. André accéléra le rythme, les peaux claquaient l’une contre l’autre, le jeune homme sentait enfin Oscar prendre du plaisir, ses hanches bougeaient elle aussi. Les soupirs rauques et les gémissements s’intensifièrent et après un cri commun, le silence se fit. La jouissance intense avait laissé Oscar pantelante sur sa caisse, elle mit du temps avant de se redresser.
Ils se rhabillèrent en silence, puis se regardèrent longuement. Oscar avait comprit. André la pris doucement dans ses bras et l’étreignit doucement. La tension avait disparue et laissait place à l’amour et à la tendresse.
En son fort intérieur, Oscar se promis de ne plus avoir peur… et de revenir à l’armurerie…
FIN des bonus !
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Commentaires
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1 Nazeha Le 25/02/2016
Bonjour, je viens de déguster vos croustillants "Secrets d'alcôve"...c'est tout bonnement délicieux, un grand merci (même un peu tardif) Je vous promets de, fidèlement et voracement goûter à tous vos délices -
2 LaLabouM Le 10/02/2011
Super fic !
J'aurais juste voulu savoir si la bande tissu sur la poitrine d'Oscar était un fait officiel car on la retrouve dans plusieurs fics d'auteurs différents et elle n'est ni mentionnée ni dans l'anime ni dans le manga. Peut être est-ce parce que la poitrine d'Oscar n'est pas si généreuse que cela en réalité...
Bref ! Arrétons de parlez de ça pour le moment ! *géné*
la bonne bise
a+
La réponse de l'auteur ;) : Cette bande de tissus n'est pas une invention Ikédienne. Il semblerait que ça vienne d'un fan, dans une fic ou un dessin et que tout le monde à reprit la chose, peut être ! Je pense simplement que c'est une vieille méthode féminine pour cacher une poitrine trop présente, et comme Oscar devait passer pour un homme l'idée à été reprise un jour pour enrichir le mythe !
Ma fic étant à destination "lemon" j'ai choisi de la voir avec une poitrine généreuse, pour plus d'effets ! :)
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