"Ainsi vous persistez dans votre folie"

Épisode 35
Le Général : Veuillez vous asseoir ici Oscar. Ainsi vous n'avez pus vous empêcher de me trahir.
Oscar : Vous trahir ? En quoi vous ai-je trahis Père ?
Le Général : Vous osez le demander misérable ? Alors que vous avez trainé le nom des Jarjayes dans la fange !
Oscar : Je crois plutôt Monsieur avoir empêché qu'il soit associé à une terrible infâmie !
Le Général : Ainsi vous persistez dans votre folie. Fort bien. Vous m'y contraignez. Une dernière fois êtes vous prête à vous soumettre ? Allez vous reconnaître vos crimes et faire amende honorable auprès de sa Majesté ?
Oscar : je ne vois nulle part la raison qui pourrait me pousser à renier les principes dans lesquels vous m'avez élevée. J'ai fait mon devoir. Il faut savoir varier Monsieur selon les circonstances, car ce sont elles qui gouvernent les états. C'est le salut du peuple qui est la loi suprême, et quand un monarque abusé par ses proches se retourne contre ses sujets, mon honneur est de me battre contre lui.
Le Général : Pauvre insensée. Ne voyez vous pas que c'est notre perte à tous que vous causez ? Et vous osez parler d'honneur quand vous souillez notre nom. Seul notre sang versé atténuera cette cruelle infâmie, car comment pourrais-je survivre à la honte d'avoir dû supprimer celle qui m'était le plus chère au monde !
Oscar : Oh, ainsi vous le feriez père ! Très bien, mais pourquois vous ? Vous que je chéris tant, pourquois ?
Le Général : Assez mon enfant que j'ai tant aimé, il ne faut pas que mes bras tremblent. Ma douleur est immense, la vie n'est que barbarie.
André entre en trombe : Oh non, Oscar noooon !
Le Général : Lache moi miserable. Tu entends ?
André : Non plutôt mourir. Je vous défend de toucher à un cheveux d'Oscar. Vous entendez Général ? Je préfèrerais mourir ou vous faire périr !
Le Général : Tu veux la mort ? Tu l'auras !
André pointant un mousquet sur le Général : si vous bougez Général je fais feu. Vous n'entendrez plus parler d'elle, je vais aemmener oscar avec moi.
Le Général : Comment ? Tu veux t'enfuir avec Oscar ? André ?
André : Oui
Le Général : Alors toi aussi tu as décidé de me trahir, rien en me sera donc épargné ? Toi André, toi que j'ai toujours considéré comme faisant partie de notr famille, tu viens maintenant me poignarder ?
André : je sais tout ce que je vous dois Monsieur. Nul plus que moi n'en est conscient, est-ce une raison pour céder à votre folie ?
Le général : tait toi misérable, comment peux tu me traiter de fou après ce troublant aveu ? Je ne veux plus entendre un mot de ta bouche.
André : je parlerai pourtant Général. Il y a trop longtemps que mon coeur se tait, que mes lèvres ne peuvent hurler à la face du monde que j'aime Oscar !
Le Général : Assez, tais toi misérable ! Puisse un jour le ciel me pardonner...
André Je suis prêt Monsieur à subir le châtiment que vous voulez nous infliger. Je vous demande seulement de commencer par moi, c'est là ma seule requête. De grâce, que je ne vois pas périr celle que j'aime.
Oscar : oh André...
Le Général : Soit, prie pour que le Seigneur t'accorde son pardon.
Un messager du Roi interompt le Général pour annoncer la grâce Royale d'Oscar.
Le Général : Grâce au ciel nous sommes sauvés. Vous avez entendu Oscar ? Vous pouvez remercier le ciel de vous avoir épargnée. J'espère que vous suarez pardonner la colère d'un père outragé. Pardonnez-moi Oscar.
