
Madame Du Barry
Le Personnage Historique
Jeanne Bécu, dite aussi Jeanne Bécu de Cantigny ou Jeanne Gomard de Vaubernier[n 1], est née le 19 août 1743 à Vaucouleurs ou en juin 1745[n 2] à Albenga[1], et est morte guillotinée à Paris le 8 décembre 1793. Elle est la dernière favorite du roi Louis XV, entre 1768 et 1774 (et par conséquent la dernière favorite officielle d'un souverain français, les rois et empereurs suivants n'ayant pas désigné de favorite en titre). Née roturière, elle doit à sa grande beauté son ascension sociale et d'être devenue une personnalité importante du demi-monde parisien. Plusieurs hommes de la haute noblesse française sont de ses amants et lui apprennent les manières de la cour. Elle a ainsi comme amant le comte du Barry-Cérès, qui souhaite lui faire rencontrer Louis XV, en faire sa maîtresse et profiter des avantages induits. Pour faire entrer la jeune femme dans la noblesse, le comte du Barry-Cérès – lui-même marié – lui fait épouser son frère, le comte Guillaume du Barry. Pour la présenter à la cour et lui permettre d'y évoluer officiellement, le comte lui trouve une « marraine » de haute noblesse (mais désargentée), la comtesse de Béarn. Devenue comtesse du Barry par mariage, elle est connue sous l'appellation de Madame du Barry ou Jeanne du Barry.
La comtesse du Barry mène une grande vie à la Cour, appréciée pour son esprit et son mécénat, détestée pour ses origines et pour son statut de maîtresse royale. Cela lui vaudra aussi l'animosité affichée de la jeune dauphine de France Marie-Antoinette d'Autriche, influencée par Mesdames, filles du roi, provoquant une crise politique entre la France et l'Autriche. Des tentatives de réconciliation auront lieu entre les deux femmes, qui toutes échoueront.
À son arrivée en France, la dauphine Marie-Antoinette passe beaucoup de temps avec Mesdames, qui communiquent à leur nièce par alliance leur animosité envers Madame du Barry. Louis XV demande à Madame de Noailles, à l'abbé de Vermond (précepteur et confesseur de la dauphine) et au comte de Mercy-Argenteau d'avertir sa petite-fille qu'elle doit être aimable avec la maîtresse du roi. L'impératrice est informée que Marie-Antoinette ne change pas son attitude malgré les remontrances.
Comprenant l'importance de l'alliance, sa fille accepte qu'un soir de grand bal, le 11 septembre 1771, Monsieur de Mercy-Argenteau s'avance et discute avec Madame du Barry. La jeune fille discute avec des dames, vient saluer le comte et en profite pour adresser quelques mots à Madame du Barry. Cela s'étant ébruité, Madame Adélaïde, qui hait le plus la comtesse du Barry, arrête Marie-Antoinette avant qu'elle ait pu rejoindre le comte, lui disant avec autorité : « Il est temps de s'en aller, partons ; nous irons attendre le roi chez ma sœur Victoire. » N'osant désobéir à sa tante, la jeune dauphine quitte la salle avec elle. Madame du Barry de nouveau publiquement humiliée, le roi menace de mettre fin à l'alliance.
Préoccupée par le partage de la Pologne, Marie-Thérèse sacrifie son penchant pour le contrôle des mœurs et rappelle sa fille à l'ordre : Madame du Barry ne doit être vue par elle que comme une dame admise à la Cour, et Marie-Antoinette doit capituler. Pour le Nouvel An, les courtisans présentent leurs vœux de bonne année à la famille royale ; les dames de Versailles présentent leurs vœux pour 1772 à la dauphine, qui leur répond par quelques amabilités d'usage. Madame du Barry est accompagnée de la duchesse d'Aiguillon et de la maréchale de Mirepoix, à qui la dauphine dit d'abord quelques banalités. La dauphine pose ensuite son regard sur Madame du Barry, et lui adresse neuf mots passés à la postérité : « Il y a bien du monde, aujourd'hui, à Versailles. » La cour s'émeut. Le roi est satisfait. Les ambassadeurs envoient leurs rapports à leurs souverains respectifs. L'impératrice est soulagée.
Au lendemain de la mort de Louis XV le 10 mai 1774, le nouveau roi Louis XVI l'oblige à quitter la cour. Après un séjour dans une abbaye, elle mène une vie d'exil au château de Louveciennes, gérant son domaine, sa famille et recevant les grands noms de France et d'Europe. Au moment où éclate la Révolution française de 1789, Madame du Barry se montre enthousiaste des réformes nécessaires à la société française.
La comtesse du Barry est un peu oubliée. Le cambriolage de Louveciennes dans la nuit du 10 au 11 janvier 1791 attire l'attention sur elle ; ses bijoux volés sont retrouvés en Angleterre et un procès s'ouvre à Londres. Durant la période de la Terreur, ses traversées de la Manche la rendent suspecte auprès du Comité de Salut public, elle est accusée d'avoir secrètement pris le parti de la contre-révolution. Emprisonnée le 22 septembre 1793 à la prison Sainte-Pélagie, elle est victime d'un procès expéditif où elle se défend mal, et où Antoine Fouquier-Tinville l'accable. Madame du Barry est guillotinée le 8 décembre 1793 sur la place de la Révolution.
Dans le Manga comme dans la Série
Le rôle de la Comtesse est le même dans les deux versions qui reprennent un fait historique. Manipulatrice et prétencieuse elle ne suporte pas la jeune fille quelle traite de "petite rousse" dans la série. Dans la version animée elle a une amie qui complote avec elle dans l'affaire de la fausse lettre à Fersen et elle l'assassine. il en me semble pas que ça soit le cas dans la manga mais je n'en suis plus certaines.
Dans le film de Jacques Demy
Elle n'existe pas.
Dans le film de Ai Yoshimura
La Comtesse apparait lors de quelques image dans une séquence musicale qui montre de nombreux évènement, détails et personnages du début de la vie de la Dauphine à Versailles.

Le Cardinal de Rohan
Le Personnage Historique
Louis-René-Édouard, prince de Rohan (Paris, 25 septembre 1734 - Ettenheim, 17 février 1803), cardinal-évêque de Strasbourg, est un prélat français, membre de la maison de Rohan, qui fit carrière à la Cour de Versailles et au sein de l'Église.
Il est resté célèbre car, à l'époque où il était grand aumônier de France, il fut impliqué dans le scandale de l'affaire du collier qui provoqua sa disgrâce. Nommé chanoine du Chapitre de Strasbourg à l'âge de 9 ans, il eut une carrière météorique au sein de l'Église de France. À 11 ans, en 1745, Louis-René de Rohan-Guémené est nommé prieur commendataire du grand monastère de Sauxillanges en Auvergne, à 22 ans, il est ordonné prêtre après avoir fait son séminaire à Saint-Magloire à Paris, puis, à 25 ans, il est nommé évêque coadjuteur de son oncle, le prince-évêque Louis-Constantin, à Strasbourg.
Un an après, il est confirmé par le pape Benoît XIV comme évêque coadjuteur de Strasbourg avec le titre d'évêque titulaire (« in partibus ») de Canope (de), du nom de la cité antique de Basse-Égypte.
À l'âge de 27 ans, ce prélat philosophe et poète, ami de Buffon et de D'Alembert, fréquentant le salon de Mme Geoffrin, est élu à l'Académie française le 27 avril 1761, au fauteuil de La Bruyère ; il est reçu par le duc de Nivernais le 11 juin 1761.
En 1771, le roi et son ministre des Affaires étrangères, le duc d'Aiguillon, le nomment ambassadeur à Vienne. Il gagne son poste en 1772. Il scandalisera par son luxe et ses légèretés apparentes, l'impératrice Marie-Thérèse, qui demanda son rappel dès 1774, mais s'entend parfaitement avec le fils de celle-ci, l'empereur Joseph II du Saint-Empire, et avec le chancelier Kaunitz. C'est là qu'il découvre le complot mené par la Russie, la Prusse et l'Autriche qui consiste à dépecer la Pologne en trois morceaux. La lettre secrète, destinée au roi, et dévoilant la duplicité de l'impératrice, est détournée et remise par le duc d'Aiguillon, à la comtesse du Barry à qui il doit sa nomination. Celle-ci la lit en public à un dîner, comme si elle lui était adressée personnellement, et la dauphine Marie-Antoinette est tout de suite informée du commentaire porté par l'ambassadeur sur sa mère. Ce qu'elle lui reprochera ensuite toute sa vie.
Cherchant à rentrer dans les bonnes grâces de la reine après un épisode de froid qui avait commencé lorsqu'il était encore ambassadeur à Vienne et qu'il ait été rappelé sous demande de la mère de Marie-Antoinette, lui causant sa disgrâce auprès de cette dernière. Il est compromis dans l'affaire du collier de la reine, par la comtesse de La Motte-Valois.
Sur la demande de Marie-Antoinette et par l'entremise du baron de Breteuil, alors ministre de la Maison du roi, il fait arrêter le cardinal en habits liturgiques dans la galerie des Glaces le 15 août, au moment où il allait dire sa messe solennelle, et le fait embastiller du 16 août 1785 au 1er juin 1786, ainsi que tous les complices de cette affaire qui sera confiée au Parlement de Paris : le roi avait en effet laissé au cardinal la liberté du choix, soit il serait jugé par la personne du roi, soit il s'en remettrait au Parlement qui était toujours quelque peu en contradiction avec le pouvoir monarchique. À l'issue du procès Louis de Rohan est acquitté, mais s'étant porté caution, rembourse partiellement le prix fabuleux du collier ainsi que les intérêts.
Le cardinal, quant à lui, est déchu de son poste de grand aumônier de France par Louis XVI et exilé à l'abbaye de La Chaise-Dieu, en Auvergne puis, devant une santé défaillante et vis-à-vis de l'opinion publique, à l'abbaye de Marmoutier-Lez-Tours où il passera trois ans. Il regagnera alors son diocèse en 1788, à l'aube de la Révolution. Quant à Marie-Antoinette, elle perd une nouvelle fois son combat face à Louis de Rohan, son ennemi juré, mais perd surtout sa réputation, le crime de lèse-majesté ayant été jeté aux oubliettes, au point qu'on lui conseillera de ne plus paraître à Paris en public, s'étant faite siffler lors d'une soirée à l'opéra après ce procès.
Élu malgré lui député du clergé pour le district électoral de Haguenau-Wissembourg aux états généraux, il fit partie de l'Assemblée constituante. Il refusa la constitution civile du clergé, ne reconnut donc pas comme successeur l'évêque constitutionnel François-Antoine Brendel, élu évêque du Bas-Rhin, et refusa l'abolition de la monarchie.
Il faudra l'abolition de la noblesse en mars 1790 pour qu'il s'exile à Ettenheim, en pays de Bade, dans la partie allemande de son diocèse d'où il va combattre pour tenter de regagner son diocèse. Il se met du côté de l'émigration en levant des troupes pour l'armée de Condé, son cousin. Par deux fois, il sera contraint de fuir sa principauté allemande, une fois devant les troupes de la République, une autre fois devant celles de Napoléon Bonaparte.
Il se démit de son diocèse après la signature du concordat en 1801. Il mourut à Ettenheim le 17 février 1803.
Dans le Manga comme dans la Série
Le cardinal dans les deux version est un personnage niais et un peu ridicule amoureux transi de la Reine. Il apparaît lors des obsèques de la Marquise de Boulainvilliers, Jeanne se sert de lui pour faire valider son testament. Elle se servira de lui par la suite pour l'escroquerie du collier. Il disparaît après le jugement.
Dans le film de Jacques Demy
Comme le reste un personnage présent mais peu approfondi et ridicule.
Dans le film de Ai Yoshimura
Il n'existe pas

Duc de Guéméné / Germain
Pas de personnage historique de ce nom, il ya bien le père du cardinal de Rohan qui est prince de Guéméné mais aucun rapport avec le personnage fictif. Ici le Duc symbolise la Noblesse arrogante pour qui le petit peuple n'est rien. Le fait qu'il tire sur le petit Pierre pour un vol de bourse est symbolique de la façon dont la Noblesse et le peuple sont les uns par rapport aux autres. Le gens du peuple ne sont que des moins que rien là pour servir et payer des impôts.
Dans le Manga comme dans Série
Arrogant comploteur il apparaît assez tôt dans la série. Il est l'accolyte de Chartre pour comploter contre le dauphin et la Dauphine et prendre la place de successeur au trône. Il réapparaît lors de l'assassinat du petit garçon pui lors d'un dîner à la cours. Oscar le provoque en duel et choisit le pistolet, le Duc triche en donnant comme lieu de rendez vous un endroit avec une église dont un vitrail cassé éblouit à une certaine heure. Après l'intervention de la Reine il disparaît de la série.
Dans le film de Jacques Demy
Il existe il y a bien un duel mais comme pour beaucoup d'évènements ça n'a pas beaucoup de sens.
Dans le film de Ai Yoshimura
L'incident face au petit pierre existe mais pas le duel avec Oscar. Il ne tue pas le garçon dans cette version.