Rosalie Lamorlière
Rosalie Lamorlière fut la dernière femme de chambre de la Reine, dans sa prison du Temple. Elle n'écrivit pas elle-même, étant illettrée, le récit des derniers jours de Marie-Antoinette.
C'est à l'enquête de Lafont d'Aussonne que nous devons cette intéressante relation exploitée par tous les biographes de la Reine. Native de Breteuil, en Picardie, la jeune Rosalie nous informe qu'elle" servai(t) en qualité de femme de chambre Madame Beaulieu, mère du célèbre comédien, lorsque Louis XVI fut condamné à périr sur l'échafaud. Madame Baulieu déjà infirme et souffrante manqua mourir de douleur et à tous les moments , elle s'écriait : "Peuple injuste et barbare, un jour tu verseras des larmes de desespoir sur la tombe d'un si bon Roi."
Madame Baulieu mourut peu de temps après ...Son fils alors donna de confiance la jeune Rosalie à Madame Richard, concierge du Palais.
Elle éprouvait beaucoup de répugnance à prendre du service auprès d'un concierge de prison ; mais Monsieur Beaulieu qui était bon royaliste, et qui allait défendre, en qualité d'avocat, et toujours gratuitement , les malheureux du tribunal révolutionnaire, la pria d'accepter cette place où elle trouverait l'occasion d'être utile à une foule d'honnêtes gens que la Conciergerie renfermait. " Le récit de la domestique Rosalie Lamorlière est la première des notices historiques incluses par Lafont d'Aussonne dans son ouvrage sur Marie-Antoinette,"les Mémoires secrets et universels des malheurs et de la mort de la reine de France" *, publiés en 1824. Retrouvée 29 ans après l'exécution de la prisonnière qu'elle servit, Rosalie a raconté ses souvenirs au biographe. Il s'agissait d'une jeune fille “extrêmement douce”, chargée du “manger particulier de la reine.”
Pour lire l'histoire et le témoignage complet de Rosalie Lamorlière, cliquer ce dessous :
Témoignage complet de Rosalie Lamorlière
Ce texte provient du livre de Lafont d'Aussonne, numérisé par Google livre et mis en ligne à disposition du public.
En voici quelques extraits.
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“Sa coiffure, depuis sont entrée à la Conciergerie, était des plus simples. Elle partageait ses cheveux sur le front, après y avoir mis un eu de poudre embaumée. Madame Harel, avec un bout de ruban blanc, les nouait avec force, et puis donnait les deux barbes de ce ruban à Madame, qui, les croisant elle-même, et les fixita sur le haut de sa tête, donnait à sa chevelure blonde la forme d'un chignon mouvant.”
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“Le 2 août, pendant la nuit, quand la reine arriva du Temple, je remarquai qu'on n'avait amené avec elle aucune espèce de hardes, ni de vêtements. Le lendemain, et tous les jours suivants, cette malheureuse princesse demandait du linge, et Madame Richard, craignant de se compromettre, n'osait lui en prêter, ni lui en fournir. Enfin, le municipal Michonis, qui, dans le coeur, était honnête homme, se transporta au Temple, et le dixième jour, on apporta du donjon, un paquet, que la reine ouvrit promptement. C'étaient de belles chemises de batiste, des mouchoirs de poche, des fichus, des bas de soie ou de filoselle noirs, un déshabillé blanc pour le matin, quelques bonnets de nuit, et plusieurs bouts de ruban blanc, de largeurs inégales.”
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“Le matin, en se levant, elle chaussait de petites pantoufles rabattues, et tous les deux jours, je brossais se jolis souliers noirs de prunelle, dont le talon, d'environ deux pouces, était à la Saint-Huberty.” (Note de C. Seth : “Le talon à la Saint-Huberty, du nom d'une célèbre cantatrice que Marie-Antoinette avait appréciée, correspond à peu près à ce que nous appelons un talon bobine.”
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“Madame Richard me permit de prêter ma petite glace à la reine. Je ne l'offris qu'en rougissant. Ce miroir, acheté sur les quais, ne m'avait coûté que 25 sous d'assignats ! Je crois le voir encore : sa bordure était rouge, et des manières de Chinois étaient peints sur les deux côtés. La reine agréa ce miroir comme une chose d'importance, et Sa Majesté s'en est servie jusqu'au dernier jour.
* Ce livre est disponible dans google livre via ce lien, car il à été numérisé.
Le chevalier d'Éon
Ce personnage d'espion du Roi travesti en femme à sans doute inspiré lui aussi Ikeda pour Oscar.
Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Thimothée d'Éon de Beaumont, dit le Chevalier d'Éon (5 octobre 1728 à Tonnerre, France - 21 mai 1810 à Londres). Espion, il est célèbre pour son habillement qui le faisait passer pour une femme. À sa mort, cependant il fut reconnu par un concile de médecins, comme de sexe masculin et parfaitement constitué.
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Marie-Antoinette
(Wikipédia - Biographie entière)
"Maria Antonia Josepha Johanna de Habsbourg-Lorraine, plus connue sous le nom de Marie-Antoinette d'Autriche ou Marie-Antoinette de France (Vienne, 2 novembre 1755 – guillotinée à Paris, le 16 octobre 1793 à 12h15).
Marie-Antoinette est une femme célèbre et controversée de l'histoire de France. Après sa mort sur l'échafaud, les royalistes ont composé la légende de la reine martyre. Alors que de son vivant, la reine eût à subir des paroles ou des écrits malveillants, bien des souvenirs furent oubliés plus ou moins volontairement et camouflés après sa mort. L'un des principaux doutes qui subsista fut la nature de sa liaison avec Hans Axel De Fersen. Ce roman d'amour a tourmenté plusieurs générations de fidèles inconditionnels, qui considéraient que la soupçonner de quelque faiblesse amoureuse revenait tout simplement à commettre un crime contre la monarchie même. Pour les républicains, la dernière reine de France ne figure plus parmi les grandes criminelles de l'Histoire mais plutôt comme une princesse sotte, égoïste, et inconséquente, dont on minimise le rôle politique.
Cependant, Marie Antoinette suscite généralement intérêt et compassion. De nos jours, les secrets de cette existence romanesque et tragiques sont encore à percer. Il est donc toujours bel et bien d'actualité de refaire le procès de cette femme sentimentale et frivole que rien ne préparait à assumer un destin héroïque et tragique.
Moulage du visage de la Reine par Madame Thussaud
Hans Axel Von Fersen
Hans Axel von Fersen, appelé aussi Axel von Fersen le Jeune ou surtout en français Axel de Fersen (4 septembre 1755 à Stockholm – 20 juin 1810 à Stockholm), comte suédois, est célèbre pour son profond amour pour la reine de France Marie-Antoinette.
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Louis XVI
Louis XVI, surnommé Louis le Dernier ou Louis Capet par les Révolutionnaires, né Louis Auguste de France le 23 août 1754 à Versailles et guillotiné pour « trahison » le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution à Paris, est roi de France et de Navarre (1774-1791) puis roi des Français (1791-1792).
Il est le fils de Louis de France et le petit-fils de Louis XV auquel il succède en 1774, et le frère aîné des futurs rois Louis XVIII et Charles X.
Le règne de Louis XVI est marqué par des réformes importantes concernant le droit des personnes : abolition de la torture en 1781 et 1788, abolition du servage dans le domaine royal en 1779, abolition du péage corporel des juifs d'Alsace en 1784, édit de tolérance des protestants en 1787. Il est aussi marqué par quatre tentatives de réformes profondes du royaume (1774-1776, 1781, 1787 par deux fois) passant par l'instauration d'un impôt direct égalitaire (en remplacement de la taille inégalitaire) et d'assemblées provinciales élues destinées à contrôler cet impôt. Ces dernières réformes butèrent sur l'hostilité des privilégiés, en particulier la noblesse de robe du Parlement de Paris et la Cour de Versailles. Louis XVI tenta alors de passer outre l'opposition des privilégiés en présentant ses réformes devant une assemblée de notables (1787) puis devant les états généraux (1789).
Les dernières années du règne de Louis XVI sont marquées par la Révolution française qui, tout en reprenant certaines des réformes soutenues par le roi avant 1789, les dépassent grandement. Louis XVI est de facto devenu monarque constitutionnel en 1789, mais a été accusé de ne pas jouer le jeu constitutionnel, d'avoir manœuvré secrètement contre la Révolution et d'avoir tenté de fuir la France (arrestation de Varennes), des faits considérés comme une trahison. Il a donc été renversé le 10 août 1792 par les sections républicaines, mis en procès par la Convention nationale et guillotiné le 21 janvier 1793.
Aujourd'hui, les historiens français en général ont une vue nuancée de Louis XVI, considéré comme un honnête homme mû par de bonnes intentions, mais qui n'était pas à la hauteur de la tâche herculéenne qu'aurait représentée une profonde réforme de la monarchie.
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Louis XV
Louis XV, dit le « Bien-Aimé » (Versailles, 15 février 1710 – Versailles, 10 mai 1774), duc d'Anjou jusqu'au 8 mars 1712, dauphin de France du 8 mars 1712 au 1er septembre 1715, est un roi de France et de Navarre, membre de la Maison de Bourbon, dont le règne s'étend de 1715 à 1774.
Orphelin à l'âge de 2 ans, succédant à son arrière-grand-père Louis XIV à l'âge de cinq ans, il voit son pouvoir alors délégué à son grand-oncle, le duc d'Orléans, proclamé « Régent du Royaume » le 2 septembre 1715, jusqu'au 15 février 1723, date de l'entrée du jeune roi dans sa quatorzième année, où il prend officiellement le contrôle du gouvernement. Les premières années de son règne se déroulent dans un calme relatif, sous la direction prudente de plusieurs précepteurs, qui lui prodiguent une vaste culture. Ayant atteint sa majorité, il confie le gouvernement à ses proches parents, le duc d'Orléans, ex-régent, puis le duc de Bourbon puis à l'un de ses anciens précepteurs, le cardinal de Fleury.
À la différence de Louis XIV, Louis XV n'a pas été en contact direct avec la vie politique du pays. Il ne voyait que rarement ses ministres et agissait souvent à l'encontre de leurs attentes, sur la base d'informations émanant d'un réseau secret de diplomates et d'espions qu'il avait constitué. Homme intelligent mais blasé, son désintérêt pour la politique et la succession de ministres aux tendances différentes aboutissent à un affaiblissement de l'influence de la France en Europe, qui porte en germe la future Révolution française.
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Marie Jeanne Bécu
Comtesse du Barry
Jeanne Bécu, dite de Cantigny, par son mariage comtesse du Barry, née le 19 août 1743 à Vaucouleurs et guillotinée sous la Terreur le 8 décembre 1793, fut la dernière favorite de Louis XV, roi de France.
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Yolande Martine Gabrielle de Polastron
Comtesse de Polignac
Yolande Martine Gabrielle de Polastron, comtesse puis duchesse de Polignac, était la fille de Jean François Gabriel, comte de Polastron († 1794), seigneur de Noueilles, Venerque et Grépiac, et de Jeanne Charlotte Hérault (1726-1756). Elle naquit le 8 septembre 1749 à Paris le même jour et la même année que la princesse de Lamballe à qui elle succéda à Versailles auprès de la Reine et décéda le 9 décembre 1793 à Vienne (Autriche). Elle épouse en 1767, à 18 ans, le comte Jules de Polignac (1746 - 1817) capitaine du Régiment de Royal-Dragons, fils d'Héracle-Louis, Vicomte de Polignac (1717 - 1802), et de Diane de Mazarin (1690 - 1755).
Amie et confidente de la Reine Marie-Antoinette elle fut l'une des étoiles et l'un des personnages les plus emblématiques de la cour de France sous Louis XVI.
Dans la réalité, la fille de Madame de Polignac se nomme Aglaé et non Charlotte.
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Louis Antoine Léon Florelle de St Just
Louis Antoine Léon Florelle de Saint-Just est un homme politique français, né à Decize (Nièvre) le 25 août 1767 et mort à Paris le 28 juillet 1794 (10 thermidor an II), à 26 ans, qui se distingua pour son intransigeance sous la Terreur. Il fut surnommé « l'archange de la Terreur » ou encore « l'archange de la Révolution ».
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Camille Desmoulins
Ce personnage n'apparait pas directement dans les manga de Riyoko Ikeda, mais il a sans doute inspiré le personnage de Bernard Châtelet
Lucie-Simplice-Camille-Benoît Desmoulins, né à Guise le 2 mars 1760 et mort guillotiné à Paris le 5 avril 1794 (16 germinal an II), est un avocat, un journaliste et un révolutionnaire français, meilleur ami de Robespierre.
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Maximilien de Robespierre
Maximilien Marie Isidore de Robespierre , ou Maximilien Robespierre , né le 6 mai 1758 à Arras (Artois) et mort guillotiné le 28 juillet 1794 à Paris, place de la Révolution, était un avocat et un homme politique français.
Principale figure des Montagnards sous la Convention, il incarna la « tendance démocratique » de la Révolution française. Il demeure l'un des personnages les plus controversés de cette période, surnommé « l'Incorruptible » par ses partisans, « la chandelle d’Arras » par Rivarol[3], l'un de ses adversaires, et qualifié de « tyran » ou de « dictateur sanguinaire » par ses ennemis pendant la Terreur et après Thermidor.
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Jeanne de Valois Saint Rémy
Comtesse de la Motte
Jeanne de Valois-Saint-Rémy, également connue sous le nom de comtesse de La Motte par son mariage avec Nicolas de La Motte, qui usurpa sa qualification nobiliaire ou de comtesse de La Motte-Valois (22 juillet 1756, Fontette - 23 août 1791, Londres), est une lointaine descendante de Henri II, célèbre pour son rôle dans l'escroquerie l'Affaire du collier de la reine.
Jeanne de Valois est née en 1756 à Fontette dans l'actuel département de l'Aube, dans une famille de sang royal tombée dans la déchéance et la misère. Son père Jacques (1717-1762), soldat qui vivait d'expédients et de braconnerie, était un descendant d'Henri de Saint-Rémi (1558?-1621), bâtard royal, fils d'Henri II et de Nicole de Savigny (1535-1590), dame de Fontette. Leur mère, Marie Jossel (déc. 1783), se prostituait à l'occasion disait-on. Jeanne avait un frère, Jacques (1751-1785) et une sœur Marie-Anne (1757-1786). Selon les mémoires du comte Beugnot, les trois enfants auraient été tirés de leur situation par son père et l'abbé de Langres. Selon la source dont Alexandre Dumas s'inspire pour Le Collier de la reine, c'est à Boulogne où la famille avait déménagé que Jeanne et sa sœur auraient été remarquées par un abbé qui intéressa à leur sort l'une de ses paroissiennes, Madame de Boulainvilliers.
En tout état de cause, la généalogie de la famille fut vérifiée et les enfants bénéficièrent de dispositions mises en place pour porter assistance aux rejetons des familles nobles mais pauvres : Jacques reçut une modeste pension (1000 livres) et entra dans une école d'officier ; les jeunes filles furent mises au pensionnat à Passy, puis dotées d'une pension de 900 livres et destinées au couvent de Longchamps. Néanmoins, elles préférèrent s'échapper pour retourner à Bar-sur-Aube où elles trouvèrent refuge dans la famille Surmont. Abandonnés à leur sort, leurs parents avaient depuis longtemps disparu de leur vie. Jeanne sera la seule à défrayer la chronique (et à entrer dans l'histoire). Jacques mourra en service à Port-Louis, Ile-Maurice, Marie-Anne deviendra chanoînesse.
En 1780, Jeanne épousa Antoine-Nicolas de La Motte (1755-1831), neveu de M. de Surmont, membre d'une famille de le petite noblessechampenoise peu fortunée, et de surcroît officier de marine. Les deux époux prirent les titres de courtoisie de comte et comtesse de La Motte Valois.
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